David Picard
Président de Moleac, Singapour
La médecine traditionnelle chinoise a plus de 2000 ans. L’approche est basée sur un système différent du système allopathique. Basé sur le Yin et le Yang, sur les cinq éléments. Les langages sont différents. Mais Moleac a essayé d’aller au-delà de ces différences.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) dévaste des millions de vies; 2/3 des personnes seulement survivent. Un AVC toutes les 2 secondes. Il y en a deux types: blocage d’une artère du cerveau, ou hémorragie cérébrale éventuellement méningée.
Lors d’une ischémie cérébrale, les neurones privés de sang et donc de glucose, vont commencer à mourir. Une zone du cerveau va très vite mourir; Autour, une zone de pénombre subsiste (via une irrigation d’autres zones). Les conséquences varient selon la zone touchée: les fonctions touchées peuvent être motrices, du langage, de la vision, des sens cognitifs. La médecine s’est focalisée sur la prévention de l’AVC: les facteurs de risque sont connus: cholestérol, tabac, inactivité. Tout ce qui a été développé s’est concentré sur l’AVC ischémique, qui vise à déboucher une artère dans les 4 heures qui suivent.
Or, on oublie une chose: la neuroplasticité du cerveau est importante. De nouvelles connexions synaptiques se forment, cela se passe tout au long de la vie. La prolifération des cellules, la migration et la différenciation, sont les 3 mécanismes essentiels.
NeuroAid est un médicament, utilisé en médecine traditionnelle chinoise, pour récupérer ses fonctions après un AVC. Un mélange de 14 plantes et de composants d’origine animale. Moleac a pris des cellules du cortex d’embryons de souris. On a rajouté une infusion de cette médecine chinois,e avec un marquage à la double cortine. Le marquage permet de voir apparaître un réseau de cellules plus nombreuses et en bonne santé. Ils ont vérifié avec d’autres marqueurs, pour mesurer la longueur, pour vérifier la connexion des synapses. Il y a un effet neuro-protecteur, qui renforce la solidité du cerveau. Tout cela in vitro.
Puis expérimentation in vivo, avec marquage BRDU. Les travaux ont été réalisés par une équipe du CNRS à Nice.
NeuroAid, pa rune méthode non encore élucidée, augmente par un facteur 2,5 le BDNF (Brain Derived Neurotrophic Factor). Validé ur l’animal, il faut désormais le valider chez l’être humain. 9 publications à ce jour, avec différents types d’études: améliorations motrices, de la vision, du langage, notamment chez des patients qui ont eu leur AVC quelques mois auparavant. Sur 600 patients ayant reçu NeuroAid suite à un AVC, on constate 2 fois plus de atients ayant récupéré les fonctions touchées.
Les essais cliniques se déroulent en Asir principalmeent: Hong-Kong, Thaïlande, Philippines, Singapour, etc. Il y a d’autres indications: traumatismes, sclérose latérale, maladie de Huttington, etc.
Quels sont les défis à venir? Ce traitement est accessible dans certains pays, Asie et moyen-orient. Travail en cours pour la France et la Belgique, ainsi qu’Israël. Il y a aussi un travail pour identifier les molécules actives et en faire une formule simplifiée. Il y a pratiquement pas d’effets secondaires.