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Bernard Lechevalier : pathologie de la perception de la musique
Son intérêt pour ce domaine provient d’un cas, une méningite gravissime chez une patiente de 36 ans. Cette dame souffrait d’une surdité complète : elle ne pouvait plus reconnaître les sons, mais continuait à danser. En 1985, en creusant le sujet, il découvre 13 cas de patients qui avaient perdu la perception de la musique.
Par EEG, on est capable de découvrir les zones impliquées dans l’audition. La musique est gérée par les deux lobes temporaux. Une aire permet de distinguer les hauteurs des notes, une autre région permet de strier les stimuli auditifs : c’est là que sont gérées les harmoniques : les harmoniques permettent de distinguer les timbres. Selon la zone touchée, on constate des pathologies différentes : certains n’entendent plus, d’autres entendent mais ne peuvent plus reconnaître ce qu’on les a fait écouter.
Utilisation des ondes cérébrales pour décrypter les images visuelles
Le cerveau est capable de traiter l’information à grande vitesse et à un rythme soutenu, mais le taux de réaction et de réponse sont limités. Cette limitation est particulièrement marquée chez les patients présentant des troubles du système nerveux, qui ont peut-être par exemple des difficultés à répondre verbalement ou physiquement malgré des capacités de perception et de compréhension normales. Notre projet analyse directement les ondes cérébrales (EEG) pendant que la personne regarde une succession rapide de stimuli visuels d’images ou de lettres (10 ou plus par seconde).