- Accueil
- Qui sommes-nous?
- Recherche en Neurosciences
- Colloques
- Publications
- Peut-on réparer le cerveau: de la recherche au traitement
- La mémoire, ses mécanismes, ses désordes
- Le cerveau : l’Inconscient, le conscient et la créativité
- Génétique et cerveau : “Tout est-il déjà joué à la naissance ?”
- Les mystères du Cerveau : Apprentissage, Régénération, Réparation
- Commander un livre ?
- Soutenir l’AFIRne
Eli et Miriam Nelken : musique et cerveau
Comment le cerveau comprend-il les sons ? C’est un processus aussi complexe que d’essayer d’interpréter ce qui se produit à l’intérieur d’un océan, à l’aide de deux petits chiffons dont les mouvements évoluent en fonction des vagues qui se projettent sur la grève. Est-ce simplement l’interprétation d’une variation de pression ?
Pour mieux comprendre ce processus, le couple Nelken va se livrer à un petit concert… La viole de Gambe ressemble à un violoncelle ou à un violon, mais se rapproche d’une guitare, sur laquelle on jouerait avec un archet. Cet instrument a disparu avec l’Ancien Régime.
Bernard Lechevalier : pathologie de la perception de la musique
Son intérêt pour ce domaine provient d’un cas, une méningite gravissime chez une patiente de 36 ans. Cette dame souffrait d’une surdité complète : elle ne pouvait plus reconnaître les sons, mais continuait à danser. En 1985, en creusant le sujet, il découvre 13 cas de patients qui avaient perdu la perception de la musique.
Par EEG, on est capable de découvrir les zones impliquées dans l’audition. La musique est gérée par les deux lobes temporaux. Une aire permet de distinguer les hauteurs des notes, une autre région permet de strier les stimuli auditifs : c’est là que sont gérées les harmoniques : les harmoniques permettent de distinguer les timbres. Selon la zone touchée, on constate des pathologies différentes : certains n’entendent plus, d’autres entendent mais ne peuvent plus reconnaître ce qu’on les a fait écouter.
Philippe Manoury, Jean-Pierre Changeux : les neurones enchantés
Qu’est ce que la musique ?
- la science des sons en tant qu’ils sont capables d’affecter agréablement l’oreille (Rousseau)
- l’œuvre est faite pour être lue (Boulez)
- les nombres sont les choses et les choses sont les nombres (Pythagore)
- des structures aléatoires, comme dans le cadre de la musique contemporaine ?
Daniele Schön : musique, langage et plasticité du cerveau
La plasticité synaptique produit des effets sur la mémorisation. On va le voir au travers de l’impact de la pratique de la musique.
Chez un musicien, le nombre de synapse augmente dans une zone du cortex, dite de la main. Cette augmentation se traduit par un accroissement des plis corticaux dans le cerveau (car son volume est limité du fait de la boîte crânienne). Selon qu’on observe un violoniste ou un pianiste, on ne voit d’effet que sur une main ou sur les deux.
Musique et cerveau
L’atelier Batsheva de Rothschild sur «La Musique et les cerveaux: le lien surprenant» a eu lieu à Jérusalem du 10 au 13 février. Cet atelier a été organisé par une équipe interdisciplinaire composée d’Israël Nelken et Naftali Tishby du Centre Edmond et Lily Safra pour la recherche sur le cerveau (ELSC) et du Centre interdisciplinaire pour le calcul neuronal (ICNC) de l’Université de Jérusalem, de Roni Granot du département de musicologie de l’UHJ, d’Eitan Globerson de l’Académie de Musique et Danse de Jérusalem et de l’Université Bar Ilan, ainsi que de Nori Jacoby interprète, compositeur et étudiant à l’ICNC et de M. Roni Zehavi.