La médecine est à l’aube d’une véritable révolution. De plus en plus couplée à l’informatique, elle offrira aux patients des traitements sur mesure plus efficaces. Basée sur des milliards de données anonymes, cette médecine « numérique » permettra de mieux comprendre les maladies et surtout de les prévenir. L’Université hébraïque de Jérusalem relève le défi en créant un Centre de Médecine Numérique.
Rien ne prédisposait Arthur Berrou à faire son doctorat à l’Université hébraïque de Jérusalem. Et pourtant, … à l’automne 2017, alors qu’il n’a que 21 ans, ce jeune Breton, catholique, qui a grandi au bord de la mer, à Landerneau, une charmante ville du Finistère, est venu s’installer sur les montagnes de Jérusalem pour étudier à l’Université hébraïque ; et c’est là qu’il a choisi de faire sa thèse. Il a intégré le programme doctoral en neurosciences computationnelles au sein de l’ELSC (Centre Edmond et Lily Safra de recherche sur le cerveau), un programme créé en 1991 et dirigé, aujourd’hui, par le Professeur Yonathan Loewenstein. Une expérience, qui somme toute n’est pas si étonnante pour ce jeune homme qui avait déjà fait des choix hors du commun.
En septembre, une quarantaine de neuro-scientifiques de haut vol dont 27 brillants étudiants venus du monde entier, se sont retrouvés à Cluny, au cœur de la Bourgogne, pour participer à NeuroBridges 2019, un séminaire de dix jours sur « Le processus de prise de décision ». NeuroBridges est soutenu par l’ELSC (Centre Edmond et Lily Safra de recherche sur le cerveau de l’Université hébraïque), le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS), l’Institut de Neuroscience de Princeton ainsi que plusieurs fondations. C’était la cinquième édition de cette rencontre et la troisième qui se déroulait à Cluny, sur l’un des campus de l’Ecole des Arts et Métiers, au pied de la célèbre abbaye bénédictine. Lire la suite de « NeuroBridges, un « laboratoire » scientifique et humaniste »